Soral, vite ! – Épisode 3 : "Macron, le candidat 100% soumis !"
15 février 2017 10:44, par DominoA partir du moment où Macron était l’élu du système, il était nécessaire d’éliminer Valls. C’est pour cette raison que Peillon a été propulsé et que l’on a autorisé le vote des 16-18 ans.
Fillon gêne surtout le système pour sa politique étrangère.
Par contre, on ne peut pas assimiler sa politique économique à celle de Macron.
La fibre libérale de Fillon relève davantage du capitalisme rhénan, celle de Macron du capitalisme néo-américain pour reprendre la distinction de Michel Albert (Capitalisme contre capitalisme 1991).
Le second est sous le signe de la finance, du court terme et de la réussite individuelle, et le capitalisme rhénan privilégie le long terme et la réussite collective. La différence essentielle entre les deux tient à la valeur morale des individus. Mais doit-on penser que tous kes entrepreneurs sont égoïstes et cupides ?
Le "libéralisme" Macron a tout du capitalisme de connivence, autrement dit de l’influence perverse des multinationales sur l’Etat pour leur profit. Ce libéralisme-là fait peu de cas de l’économie des petits entrepreneurs.
Nous sommes déjà aujourd’hui dans cette situation. Deux solutions : soit l’Etat reprend le pouvoir, soit on redonne de la liberté à la société, en allégeant les charges et les impôts. N’oublions pas que ces contraintes ne sont pas grand chose pour les multinationales qui ont les moyens de s’adapter, tandis qu’elles sont mortifères pour les petites entreprises.
Evidemment, ces deux solutions ne s’opposent pas mais se complètent. MLP penche plutôt pour la première, Fillon davantage pour la seconde.
La question finale est celle-ci : doit-on davantage compter sur l’Etat ou sur les citoyens pour construire la société ?