Le nez aquilin est un trait européen, on dit aussi : en bec d’aigle.
Il signale un caractère bien trempé, souvent de la force et de la générosité (paraît-il).
Le nez du banquier ou de l’usurier caricaturé des années trente n’est pas aquilin. Rond du bout, il est plongeant, mou. Il signale un caractère avide de biens terrestres.
"Moi Monsieur, si j’avais un tel nez, je voudrais sur le champ que l’on me l’amputasse" semblent dire les macreux d’En Marche (vers l’abîme), quand ils ne veulent pas voir représenté le nez autrement qu’en trompette, en pied de marmite, écrasé ou droit, et traitent n’importe quel autre nez : le leur, le mou, le camus ou celui en forme de bec (pointu ou fendu du bout) de "crochu".
Par ailleurs, les mains "crochues" sont plutôt celles de très-vieilles personnes, abîmées par l’arthrite.
La main de banquier typique, c’est celle de François Hollande : boudinée, doigts courts, paume large et ronde par rapport aux doigts. Sarko a la même.
C’est une main d’être petit, très-petit, très matériel, très "je-vis-dans-l’instant-que-pour-ma-gueule", un tantinet nourrisson.