Claire Colombi et Marion Sigaut ont visité l’exposition féministe Présumées coupables
24 avril 2017 23:31, par Carl GustavLes sorcières ont toujours existé. Mais bien souvent leur représentation iconique et religieuse prévaut sur leur dimension psychopathologique. Il s’agit de femme dominées voire possédées par leur Animus, qui est la partie masculine chez la femme, régie par "l’opinion". Ces femmes phalliques aux traits de personnalités borderlines sont des femmes castratrices. Elle sont dominées par leur volonté de pouvoir, voire même de puissance, d’où le balais, qui n’est autre que la représentation d’un sexe en érection. Une fois propriétaire du NON du père, mais surtout de la déchéance de la figure paternelle par castration, elles engendrent une société de droits, permissive, régie par la Liberté. Autrement dit, une aubaine pour le Capital. La destitution de ce qui est limitant et structurant, actuellement nommé fascisme, provient de cet avènement. L’érection de la femme au rang de porteuse du NON et de destructrice de la figure paternelle, est le fer de lance de l’avancée de Capital. La sorcière est l’emblème de cela. Ceci mène inéluctablement à la guerre des sexes, via la volonté de pouvoir. Mais si elle l’emporte sur l’homme, alors la femme enrôle le pouvoir et l’homme se féminise. La sorcière est donc l’une des clés de compréhension de la féminisation de la société. Régie par la liberté, le féminisme actuel qui porte une importance cruciale à Lilith, engendre des sorcières, au sens psychopathologique du terme. Des femmes courant d’air, comme Lilith qui signifie vent... Ceci est le début du processus d’inversion TOTALE des valeurs. Je pourrais aussi parlé de l’équivalent chez l’homme, qui dominé par son Anima, projette sur la femme une représentation archétypale de la Déesse, ou de la femme fatale, qui le féminise... Je pourrais en parler toute la nuit, si j’ose dire, mais les sorcières dans leur dimension psychopathologique existent bel et bien, et sont de plus en plus fréquentes. Vivant souvent seules, elles ont dans la sphère publique une image souvent très appréciée de la mère nourricière, qui rassemble... Mais sa domination par son Animus la soumet à une entité supérieure qu’elle pense être Dieu, mais qui n’est autre que son inverse... Elle célèbre la Vie, comme Eve qui signifie Vie. Et donc le culte de Satan au sens premier du terme. Souvent cruelle et décisive, elle tranche, et dirige... Suivez là, et vous vous perdrez... Dans la foret des imagos... Renseignez-vous. Cette figure est fascinante, mais destructrice. Et c’est le fer de lance du Capital.