La longue marche de la prise de pouvoir
7 mai 2017 21:36, par envolées_des_incultesCe que vous affirmez est un conte pour enfants. Les idées ne gagnent pas parce qu’elle seraient "plus grandes" " plus englobantes " , elles gagnent parce que tout est fait pour : matraquage médiatique et idéologique, censure et diffamation des idées autres ... C’est la même technique depuis Yahvé : sermon, lapidation, liquidation.
.
Et si des "idées englobantes gagnent tjs", ça reste à démontrer. Si "elles gagnent" c’est parce que ceux qui les portent sont plus puissants. Le plan est clair, il suffit d’observer un relief égyptien : une masse jeune et indifférenciée qui bosse vs des dieux qui n’en branlent pas une et qui règnent sur le monde. C’est le but à atteindre.
Le progressisme ne produit pas des" idées plus grandes" que le conservatisme, il produit de la manipulation via l’émotion, quand en face, c’est la raison qui est utilisée pour manipuler. L’une méthode ne vaut pas mieux que l’autre, mais plus la population est abrutie, plus l’émotionnel gagne sur la raison, donc les conservateurs qui tentent de raisonner sont perdants. Le camp des conservateurs est-il insuffisamment motivé pour gagner ?
La "bataille des idées", c’est du flan pour intello de salon. L’existence de la censure démontre que le débat n’est qu’apparat, comme le vote et la politique. Le combat, il est dans l’ombre et il tue des êtres, des hommes et femmes, pas des idées.
Le nombre n’est pas une condition de victoire ds la prise de pouvoir : la preuve, nous subissons la dictature d’une minorité sur la majorité. Les idées non plus, suffit de voir le vide qui règne dans le champ politique. Les hommes ne suivent pas des idées, ils suivent les puissants qui portent des idées.
La prise de pouvoir, c’est l’édification de la puissance, puis, on la greffe à la volonté et on la met en mouvement.
L’édification de la puissance suppose, un état des lieux pour évaluer l’environnement, les puissances en présence, leurs relais et modes d’actions, et une connaissance des principes qui commandent à la vie des êtres et des organisations. On n’est plus au temps de Mao. Pas besoin d’une armée de prolétaires pour mettre à genou une oligarchie. Il suffit d’une dizaine d’esprits intelligents muent par la volonté de régner ; la technique et la connaissance permettent un tel exploit. Faire grimper les inégalités dans ces conditions apparait alors comme de la pure bêtise.