Donc les chrétiens auraient embêté les juifs longtemps, et ceux-ci se vengent. Alternance, en quelque sorte. Finalement ce n’est que justice, non ?
Non.
Les juifs se sont établis en Europe dans des nations productives, structurées, construites et saines, parce qu’ils y avaient intérêt. Ils étaient bons pour le commerce et donc avaient besoin de l’argent et du travail de ces artisans, paysans, architectes, maçons, bourgeois et châtelains chrétiens si efficaces pour créer la prospérité, auxquels on peut prêter à intérêt.
Ils pouvaient à tout instant décaniller vers des terres plus prometteuses, des peuples plus judéo-compatibles ou plus patients. Or ils ne le faisaient pas.
L’inverse n’est pas vrai. Les Européens ne sont pas allés en terre juive, quelle qu’elle soit ou eût été, pratiquer l’usure ou vendre des choses. Ils étaient bien trop occupés à édifier leurs nations. S’ils s’établissaient ailleurs, c’était pour construire, laissant de beaux monuments et d’autres bienfaits.
La vengeance juive est donc artificielle et relève de la paranoïa (lucrative) et d’un ressentiment maladif contre quelque chose qui ne nous concerne pas, contre les juifs eux-mêmes peut-être.
Les culpabilisateurs sont en général un peu louches. Ils auraient bien besoin de s’introspecter.
Ariane Chemin, jounaleuse, ne connaissait pas l’écrivain de référence (juive) de la chouwa quand elle est venue interroger monsieur Faurisson. Rien lu, auteur inconnu. Et elle fait la savante, la con pétante et tout !