Jakubowicz veut l’inéligibilité des candidats "racistes" et "antisémites"
26 mai 2017 19:15, par LoulouJe trouve très orientée la proposition de liste de critères d’inéligibilité de Monsieur Jakubowicz.
Rien de tel pour faire monter les tensions communautaires au premier rang, voire de diviser les gens là où il n’y a pas lieu, quand on propose d’empêcher l’ensemble de ceux qui souhaitent représenter les Français de pouvoir parler librement ou simplement de sujets précis qui posent problème ou demandent réflexion.
Interdire ou imposer par une force quelconque (un lobby), cela produit exactement l’inverse que de parler et résoudre les problèmes et cela amène à la désunion, y compris la désunion par rapport à nos "représentants élus" (puisque le système est ainsi fait aujourd’hui).
Doit-on rappeler à ce Monsieur que l’Etat Français ne reconnaît que les individus et pas les communautés ? Et que cela est une chance pour l’ensemble des personnes vivants en France (même si ce principe est clairement bafoué depuis quelques décennies).
Doit-on également lui rappeler que des cons, il y en a partout ? Et que si il y a des cons dans sa liste très orientée, il y en a aussi chez lui.
Je trouve cela extrêmement dangereux que de restreindre la liberté d’expression au point de ne plus être éligible si on ne s’y conforme pas. Tout cela me donne l’impression d’une volonté de dictature de la pensée ou de dictature tout court car, si quiconque avait le droit d’exprimer ses pensées ou fondements sur différents sujets (histoire, société, économie...), quiconque serait aussi en droit de contrer cette pensée, ces fondements. Or, cette restriction d’expression est déjà bien trop présente.
Et il faut arrêter avec ça. Les Français ne sont pas plus racistes, homophobes ou anti-sémites que d’autres. Cette façon de le sous-entendre contribue à ce que nous le devenions par manipulation avec ce conditionnement pavlovien (à force de dire aux gens qu’ils sont des cons, ils finissent par le devenir) ou par réaction à ce dogme à sens unique.
Il n’y a qu’une seule communauté qui vaille d’être protégée, c’est la communauté Française dans son ensemble.
Quel est l’intérêt national de la France pour la volonté d’union de tous dans une telle proposition d’interdiction ?
De fait, je me pose les questions suivantes si je vais dans sa logique :
est-ce que ce Monsieur ne serait pas "anti-Français" ?
est-ce que être "anti-Français" ou anti-patriotisme" figure dans les critères de sa liste d’inéligibilité ? Non, hélas.
C’est plutôt lui qui me fait peur...