À Versailles, Poutine est venu évaluer la position euro-atlantiste de Macron
1er juin 2017 10:19, par xyz
Macron reçoit son "homologue" (ne rions pas) étranger. Il a un devoir de politesse à son égard. De plus il est trop récent et trop jeune pour faire la leçon à un tsar de longue date.
Mais Macron s’adresse dans les ors usurpés de Versailles au complexe financier qui l’a posé sur son trône, et non aux Français bien sûr. Et puis on sent un certain dépit. La Russie a gagné dans le bras de fer contre l’OTAN, militairement d’abord, diplomatiquement ensuite, et même économiquement (les sanctions qui se retournent contre les sanctionneurs). Alors on fait son mic-mac sur les LGbêtis, sur Sputnik News qu’on ne peut faire taire aussi facilement que la dissidence française.
Point positif : le jeunot glabre et relativement inexpressif, actuellement gérant éjectable de l’hôtel France, ne nous ridiculise pas trop à l’international (sauf un peu par sa prof de théâtre), comme l’on fait les deux zèbres précédents. Il sait à peu près jouer le rôle convenable d’un président de société anonyme.
On pressent une entente obligée avec la Russie, tant mieux. Malgré tout, on progresse.
Mais Poutine ne souriait pas. Un invité qui ne sourit pas, c’est un hôte qui n’a pas respecté les règles de l’hospitalité.