La mort des idéologies modernes et des partis politiques
1er juin 2017 18:17, par ludo72Très bonne analyse, qui une fois le tumulte électoral passé, permet d’y voir plus clair. Le problème est que les partis seront présents encore un temps, à vrai dire aussi longtemps que durera le régime, puisque tous vivent de ce système qui leur offre une rente perpétuelle...
En conséquence, on est bien obligé malgré nous de choisir parmi les moins mauvais, ne serait-ce que pour ne pas laisser tous les postes à l’ennemi... En France les partis ne meurent jamais ; pour l’essentiel les partis de gauche remontent à la IIIe République, ceux de droite à la IVe, mais tous sont encore là même s’ils ont changé de nom et même si certains ne représentent plus rien sur le plan électoral...
Les nouvelles structures de type France Insoumise, En Marche, puis à droite on verra après les législatives puisque la droite a toujours un train de retard, ne feront pas disparaître les anciens partis loin de là ; c’est toujours le millefeuille français sur lequel on ajoute sans jamais supprimer les structures antérieures devenues obsolètes (clientélisme rentier oblige...)
L’expérience du FN montre bien que créer un ou des nouveaux partis pour lutter contre les partis en place est inutile et vain, tant la force d’attraction de ce système bien rôdé parvient à corrompre tôt ou tard les hommes ayant les meilleures intentions.
Youssef a raison, ce qui viendra à bout du pouvoir des partis et du "crétinisme parlementaire" c’est l’effondrement du système lui-même, suite à l’effondrement de ses bases idéologiques. La première d’entre elles est de cesser de raisonner en terme de "gauche" ou de "droite", mais de raisonner en "national". Car bien évidemment, "tout ce qui est national est notre".