Témoignage d’une kiosquière : "C’est devenu un métier de crève-la-faim"
2 juin 2017 11:31, par calal
Maintenant, pour se mettre en avant, les gros éditeurs nous envoient des quantités excessives, des piles de 150 magazines. (...) Et le fait que ça ne se vende pas, ils s’en foutent : les aides de l’État à la presse sont calculées en fonction du tirage. Plus tu vas avoir un tirage important, plus les pages publicitaires seront chères. Les éditeurs pensent ces titres comme des produits, comme s’ils vendaient des patates. Tous ces magazines déco étrangers, ces magazines de luxe, j’en reçois 80, j’en vends deux. Mais ces titres, ils les ont déjà rentabilisés dix fois avant qu’ils n’arrivent dans mon kiosque. La vente, ils s’en tapent.
mdr,un paragraphe culte...