Dordogne : des bouddhistes rachètent insectes et poissons pour les libérer
4 juin 2017 17:24, par Махсуд МахкамовCeux qui sauvent les animaux de l’abattage sont de doux rêveurs. L’argument à leur opposer est, bien sûr, la prédation existant parmi les espèces animales... Pourtant, Charles Darwin lui-même avait prévu ce développement de l’empathie, d’abord pour la parentèle (proches génétiques), puis pour les membres de sa propres espèces et enfin étendue aux autres espèces. Dans The descent of man, Darwin considère que c’est une conséquence paradoxale de la sélection naturelle. Kropotkine avait poussé le raisonnement plus loin dans L’entraide, un facteur de l’évolution . Patrick Tort a fait un excellent travail de synthèse sur ce sujet.
Les vrais dangers, ce ne sont pas ces bouddhistes occidentaux plus ou moins néophytes. Non, ceux qui sont à dénoncer, ce sont les bobos auteurs de pétitions débiles et récurrentes sur mesopinions.com : ils réclament l’établissement d’un permis pour avoir le droit d’avoir un chien (et bientôt des enfants), ils prônent l’interdiction de donner des chatons sur Internet (ils préfèrent probablement qu’ils soient tués ?), ils réclament des règlements innombrables pour nous pourrir la vie au nom de la cause animale. Et, généralement, plus les pétitions sont connes plus elles ont de signataires.
http://www.mesopinions.com/petition...
Que l’empathie pour les autres espèces se répandent n’est pas un problème ; il faut en revanche pourchasser farouchement les bobos et les dégénérés qui y trouvent encore un prétexte à créer une inflation réglementaire et législative. C’est ce que Philippe Muray appelait "l’envie du pénal".