Mexique : les cartels de la drogue tiennent le pays
5 juin 2017 20:17, par anonymeSuite-3 et fin
Pendant des années, 24h/24 et 365j/an j’ai dû garder ma radio (? ?) et mon portable ouverts. Les éteindre c’était signer son acte de mort (à mois d’une très bonne excuse).
Un patron obtient toujours ce qu’il veut. Pour les femmes, on leur propose un we dans un grand hotel et même de l’argent, mais elles doivent tout oublier. Alors elles restent vivantes, sinon …
Il faut attendre d’avoir tué le "malade" (la cible) pour lui couper un doigt … sinon ça saigne et il faut nettoyer.
On craque parce qu’on a trop d’images dans la tête et qu’on se drogue pour oublier, alors si un tordu vous double sur la route, et on le bute, sans savoir qui c’est. Ca a été interdit.
Le cartel avait des difficultés à se faire obéir par certains. Alors ils ont interdit toute vente de drogue même pas 1 g. Ceux qui n’ont pas respectés ont été identifiés et tous été éliminés – soit 70 personnes.
Une quinzaine en a réchappé parce qu’ils ont donné les coordonnées de informateurs de la police au Mexique et de ceux qui passaient aux EU pour y donner des informations sur le Mexique.
Ils ont été accrochés à un treuil suspendu par les épaules au dessus de bidon d’eau bouillante. On les descendait doucement pour les ébouillanter mais quand ils s’évanouissaient on les remontait. Un médecin les réanimait, on les amputait des parties cuites pour les faire réagir, et on recommençait jusqu’à la mort.
Suite à de nombreux vols de voitures, le cartel mobilisé en plus des sicarios :
• la police municipale,
• la police de l’état,
• la police fédérale,
soit environ 800 personnes.
Ont été enlevés et exécutés une petite cinquantaine de jeunes.
Les corps ont été répartis dans 3 Maisons Sécurisées de la ville.
Je sursautais au moindre bruit. Une nuit que je gémissait durant un cauchemar, ma femme m’a secoué et je l’ai saisi par la gorge tout en restant endormi ; j’ai failli l’étrangler.
C’est cet événement qui m’a fait prendre conscience d’arrêter tabac, alcool et drogue comme je le faisais depuis 20 ans.
Mes collègues se sont alors moqués de moi, m’ont rabaissé et rétrogradé car je n’agissais plus comme un sicarios. Ils m’ont envoyé laver les voitures.
Fin