Suicide et mal de vivre à l’ère de l’hypermodernité
7 juin 2017 18:39, par Pamfli
Au niveau des familles, il n’y avait pas la même angoisse, il y a une quarantaine d’années :
de 16h30 et 17h30, j’étais à l’étude pour faire mes devoirs ;
entre 18h et 18h45, je me trouvais au stade avec mes potes pour taper dans le ballon ;
à 19h, douché, je me mettais à table ;
à 20h30, j’étais au lit avec un bouquin sur la préhistoire, les animaux marins, une BD, un club des cinq, un roman de Jules Verne... ou un Kontre Kulture euh... hélas non car j’aurai gagné énormément de temps et beacoup moins gaspillé d’énergie ;
Aujourd’hui je croise des parents qui récupèrent les gamins en maternelle, en primaire vers 19h15... Combien de mômes dans les banlieues trainent à n’importe quelle heure, n’importe où ? Et avec qui ?
Et on se plaint des problèmes d’éducation, de l’agitation, du bruit des enfants en classe ?
Ces faits sociaux sont lourds de conséquences et indiscutables : le Spleen va frapper de plus en plus tôt, "en marche !"