L’obésité continue de progresser
13 juin 2017 22:12, par J’ai vaincu les kilosCe qui me choque dans les commentaires, c’est ce manque d’empathie, de compassion envers ce que vous appelez les "gros", lesquels faut-il vous le rappeler ne vous ont rien fait du tout, alors pourquoi cette fixette, ces jugements ? Vous oubliez une chose essentielle : derrière les kilos, sous l’enveloppe corporelle, il y a une SOUFFRANCE... ENORME. Les obèses ont souvent une vie de merde, un passé et un présent de merde. Ils n’ont pas eu d’affection ou trop peu, on été maltraités, abusés, harcelés, trahis, malmenés, ont des jobs de merdes, des conjoints de merde, des enfants de merde, des collègues de merde, des conditions de vie de merde, une vie de merde intégrale, ce qui les conduit à trouver une satisfaction dans le refuge facile de la bouffe. Et ne venez pas m’objecter des "comme tout le monde " ou des "y’a pas qu’eux", parce que non justement, leur souffrance n’a rien d’ordinaire, elle est de taille XXL et très ancienne. Les "gros" ne sont pas obèses par paresse, laisser-aller, ou parce qu’ils préfèrent se goinfrer, ils sont gros parce que leurs souffrances psychologiques sont énormissimes et qu’ils sont pris dans un carcan duquel ils n’arrivent pas à sortir. Plus votre IMC est élevé, moins vous pouvez bouger sans vous fatiguer, sans vous blesser. Il est facile pour certains kékos de dire "ils nont qu’à moins bouffer" ou "ils n’ont qu’à plus bouger", parce que eux, n’ont jamais eu de problèmes de poids, et qu’ils n’ont jamais été contraints de se restreindre au niveau de la bouffe et n’ont jamais eu à faire des efforts colossaux pour bouger et brûler par conséquent des calories. Il est facile quand on a jamais été gros, qu’on a des abdos en tablettes de chocolat de faire 500 pompes à la suite, 3 fois par semaines ou tous les jours, mais pour quelqu’un qui est en surpoids, c’est impossible ou extrêmement difficile et de toute façon déconseillé pour eux. Et j’aimerais aussi que certains réfléchissent sur le fait que les "gros" ne sont pas du tout dans la complaisance et la satisfaction de ce que leur miroir leur montre, souvent ils sont dans le dégoût profond d’eux-mêmes, ils sont dépressifs et sont souvent assaillis de pensées suicidaires, bien plus que la frange plus mince de la population, cette souffrance n’est pas forcément visible de l’extérieur. Je sais de quoi je parle, je pesais 140,5 kilos en décembre 2015 et je suis passé à 83 kilos ce mois-ci. Toute ma vie, j’ai eu des problèmes de poids.