Salut à toi compagnon d’armes,
Bravo pour ton texte, j’y ai appris de précieuses informations.
Cependant, j’aimerais apporter quelques explications sur l’origine de certaines phénomènes que tu traites, surtout dans Dévirilise à Sion -1-. Je ne vais faire qu’enfoncer le clou par rapport à mon commentaire/apport précédent.
De la contraception avant la pillule
Soranos, Hippocrate, Dioscoride (liste possiblement non-exhaustive) font mention de contraceptifs ou abortifs végétaux. Même le papyrus Ebers y fait allusion. En Syrie, la Ferula historica était réputée pour ses propriétés contraceptives. Généralement, il semblerait que la contraception restât une affaire de femmes.
Il existe de nombreux contraceptifs végétaux (parmi lesquels nombreux sont de nos régions) : anis vert, génévrier, armoise, rue, menthe pouliot, carotte sauvage, sauge, marjolaine, thym, romarin, hysope, gattilier, aristoloche. (Liste non-exhaustive)
Les modes d’action sont différents (je ne m’étends pas ici).
Pas forcément génial d’un point de vue éthique, mais sans catastrophe écologique : soit pour des questions de nature ou de quantité des contraceptifs (échelles différentes d’aujourd’hui).
Perte de savoir
1. a. il se pourrait que la médecine enseignée au Moyen-âge exclût la contraception des cours. b. éventuellement, l’Eglise aurait peut-être pu jouer un rôle dans cette perte de savoir à cette époque. Cependant, une transmission hors université a perduré durant des siècles.
2. 19ème siècle, le coup sans grâce : exode rurale : interruption de transmission de connaissance dans les villes. Situation inédite depuis l’Antiquité en tout cas.
La nature a horreur du vide (Aristote) mais la mafia industrieuse en raffole : substitution d’un savoir ancestrale par des potions d’apprentis-sorciers au sens actuel comme au sens originel.
Ainsi :
1. La pillule n’est pas une invention puisqu’il existait déjà une découverte similaire et meilleure. La pillule n’est donc qu’une émulation de pacotille. On peut légitimement se demander s’il s’agit seulement d’un opportunisme mammonique ou plutôt d’une malveillance sataniste. Je penche personnellement pour la seconde possibilité, qu’elle intervienne en début ou en fin de séquence. A mes yeux, c’est en début de séquence car d’autres éléments permettent d’étayer et de confirmer cette hypothèse.
(Je mentionnerai le raisonnement complet dans mon futur blog ou ici dans environ un mois si tout biche.)
Suite : Cf. infra