Je trouve tout de même la question du journaliste assez perverse et je comprend la réaction de la députée de la FI. Je me permet de rappeler d’abord qu’elle répond :"oui, si, je peux dire Vive la France !".
Ce qui me parait poser problème, ce n’est pas tant la réponse que la question, qui renvoie cette dame à ses origines, à son statut de fille d’immigrés, voire à sa couleur de peau.
Qu’elle soit le prototype désespérant de la femme "engagée" de "gauche" issue de la "diversité"ne fait aucun doute.
Mais le journaliste aurait-il posé cette question à un(e) député (e) d’origine allemande ou finlandaise ?
Chers camarades, j’ai quand même la désagréable impression que la question lui est posée car ses origines sont visibles et qu’il faut, quand on est originaire d’afrique noire, donner des gages supplémentaires de patriotisme, d’allégeance à la France et à la République.
Je comprend donc sa réticence à répondre à la sommation du journaliste.
Je renvoie donc dos à dos la députée et le journaliste qui de toute façon sont l’un ET l’autre les symptômes d’un système à bout de souffle.