Le discours de Macron au Vel’ d’Hiv’ critiqué par Mélenchon et par "l’extrême droite"
19 juillet 2017 01:00, par RobespierreSi Mac40 souhaite aller dans ce sens là, allons-y. Parlons un peu du 10 juillet 1940.
De toute façon, les gens sont lassés de la quémande perpétuelle des descendants nantis des pépés Lancner. Attention, il s’agit de discours indirect libre. Il y a quelques années l’avocat d’un cinéraire rentier avait ciblé, avec quelques autres, l’un de mes commentaires sur ce site. J’écris bien « les gens ». Pour ma part j’effectue souvent des génuflexions de la mémoire, en particulier je m’accuse devant ma psyché d’avoir expédié saint Lancner dans une Leichenkeller. Il a tant souffert. Plus que les 60 000 tués au combat, les 120 000 blessés et les 2 000 000 de prisonniers français du court été 40. Moi aussi je pourrais parler du grand-père et du grand-oncle envoyés se faire trouer la peau pour la Pologne. Voire me demander si Lancner et Cie se sont fadés les chars de Guderian ou s’ils abondaient la masse des planqués.
Mais on ne m’a pas appris à tendre la sébile en m’accrochant aux manches sur un air de quatuor pour cordes. On m’a répété qu’un homme dans la vie est ce qu’il dit et fait. Un homme ne se targue pas des vies de ces ancêtres pour réclamer des privilèges à ses contemporains.
Les gens sont lassés car ils entrevoient une énième manœuvre dilatoire dans ce misérable discours. Le banquier d’affaires endosse les oripeaux de pontifex maximus d’une religion civile de pacotille. Ce qui va vraiment compter, ce sont les mesures ultralibérales qu’il va prendre pendant qu’on se dispute les cadavres faisandés de déportés.