Marion Sigaut – La monarchie protectrice des travailleurs
3 août 2017 17:32, par lemoucHiérarchie légale des métiers. — On trouve souvent, parmi les métiers, une hiérarchie légale, qui procède presque toujours d’une hiérarchie économique, car certains métiers mènent plus aisément à l’aisance et même à la fortune. C’est ainsi qu’une ordonnance municipale de Dijon, de janvier 1727, répartit les métiers en quatre classes.
Première classe : les imprimeurs, libraires, chirurgiens, apothicaires, merciers, drapiers, orfèvres, quincailliers, cartiers, boutonniers.
Deuxième classe : les métiers de l’alimentation (boulangers, bouchers, pâtissiers, charcutiers, cuisiniers, marchands de vin), les métiers de la sellerie et des peaux, les cordonniers, les tapissiers.
Troisième classe : les métiers du métal et de l’ameublement.
Quatrième classe : les ouvriers du bâtiment, les savetiers, les ouvriers travaillant à façon (drapiers, ouvriers agricoles, etc.).
A Paris, au-dessus des autres communautés, se sont élevés les Six Corps (drapiers, épiciers, merciers, pelletiers, bonnetiers, orfèvres), qui exercent une prépondérance de plus en plus grande sur les autres métiers.
Henri Sée
Extraits de La France Économique et Sociale au XVIIIe siècle, 1925
Ce devait à cette époque déjà entre "mon" métier IMPRIMEUR....et celui de mon père et de mon grand-père (savetier & ouvrier agricole).....d’une relative équité !