La petite propriété est morte et bien morte plus personne ne produira pour lui seul à charge pour les bonnes années d’en échanger les excédents ou de laisser cette activité au marchand. Aujourd’hui et c’est une invention majeure du capitalisme chacun travaille pour tous même si c’est sous la conduite d’une infime couche de la population les célèbres 1%. Le marchand s’est emparé de ce qui était jadis réservé au plus grand nombre.Le travail au lieu d’être une activité finie se succédant comme les saisons devient un projet de renouvellment perpétuel du désir si bien décrit par notre cycliste.
La célèbre division du travail de Marx n’est pas autrechose que la présence de la collectivité au sein de l’activité sociale. Jadis l’homme travaillait pour lui et pour ceux qui avaient à charge de le défendre ou de célébrer le culte aujourd’hui avec le capitalisme chacun travaille directement pour tous c’est ce qu’on appelle le marché. Et bien sur ce sont les capitalistes qui se sont réservés la part la plus belle de cette nouvelle activité et ont laissés au peuple la part passive : le TRAVAIL.les capitalistes se réservent eux la part la plus spirituel ou comme l’affirme Soral le désir peut se développer à l’infini. Au prolétaire , à l’employé le triste plaisir dont parle Soral aux patrons mondialisés le désir infini de diviser c’est à dire d’organiser le travail et la vie sociale.
On ne retrouvera plus les sociétés traditionnelles mais on peut encore s’emparer du plaisir confisqué par les maîtres de ce monde de ne devoir sa vie qu’a soi et a sa collectivité par la conquête de ce qu’il y de vraiment passionnant et spirituel dans le travail c’est à dire sa suppression infini.