Ce que contient la loi de moralisation de la vie publique qui vient d’être adoptée par l’Assemblée
10 août 2017 20:24, par Jean-Jacques
Ce qu’il est difficile de comprendre, c’est que la corruption même des politiques les rendait plus ou moins indépendants voire désobéissants à l’égard des puissances financières. Les élus pouvaient pratiquer le clientélisme. Ils formaient une classe prédatrice autonome qui faisait tampon entre la prédation financière et le peuple, tout en appliquant mollement les directives de celle-ci. Et l’appétit des politiques était quand même limité.
La loi de moralisation de la vie politique doit être vue comme une loi d’uberisation de la classe politique. Le député transparent, démuni, sans clientèle, sans compte en Suisse, est un esclave. Il ne peut-être réélu qu’en votant absolument tout ce qu’on lui demande de voter.