Ayn Rand, la mère de l’individualisme ultralibéral luciférien
13 août 2017 14:28, par julotIl faut creuser la question sur cette philosophie libertarienne,objectiviste... qui cache sa véritable nature derrière des concepts qui se contredisent eux même.
En lisant les commentaires excellents et critiques sur cette conception dite philosophique, je remarque qu’elle n’en est pas une car elle émane à mon sens principalement de l’égo surtout quand elle parle d’intérêt personnel à aimer égoïstement l’autre au travers de ses propres critères.
Elle ne définie pas les valeurs et vertus donc des critères à partir desquelles elle juge que l’autre se montre digne d’intérêt. Il ne reste plus que l’égo sans contrôle individuel ou collectif dans cette histoire et condamne irrémédiablement l’individu à devenir l’esclave de son propre égo.
L’existence de neurones miroirs dont nous a dotés la création (Dieu ou encore unicité pour les récalcitrants à la Foi), n’ont ils pas pour fonction dans l’absolu de nous faire éprouver ce sentiment altruiste qu’elle considère comme un mal puisque exclusivement assimilé au sacrifice ?
L’altruisme conduirait également selon elle au collectivisme le plus détestable, au sein duquel l’individu est nié jusque dans son existence même. Il faut donc libérer l’égo pour que l’individu roi puisse se réaliser par la seule force de sa volonté, en se libérant des chaines qui nous lie à l’unicité de la création.
Devenant son propre dieu l’individu peut exprimer pleinement son potentiel et modeler cette création si "imparfaite" (Jaques Attali) par la seule force de sa volonté.
Quoi de plus Luciférien dans cette philosophie inversée qu’ Aleister Crowley aura résumé en une seule phrase : "Fait ce que tu veux sera le tout de la loi".
Pour finir ce que l’égo est par nature, a été symboliquement appeler Satan (être un adversaire, accuser, diffamer).
Il caractérise le voile et non pas la finalité, qu’il nous faut déchirer par la transcendance afin de dépasser nos illusions égoïstes et ainsi exprimer le plein potentiel christique qui nous unifiait à toutes les créatures de la création.
C’est bien en s’en libérant que l’on découvre sa véritable nature et non pas en le laissant s’exprimer pleinement.
C’est une logique de mort et non pas de vie, mais peut être faut il en faire l’expérience, l’éprouver afin de faire naître la lumière dans l’obscurité du chaos à venir !