Le marxisme c’est surtout faux, à de très nombreux égards.
Le socialisme était "inéluctable" du fait de l’effondrement des taux de profit qui serait la conséquence de la mécanisation (on était au 19ème siècle).
Comme tous les économistes classiques, Marx a fait croire que les banques n’existaient pas, qu’elles n’étaient là que pour fluidifier le marché. Les principes de l’économie étaient bien connus : chaque individu naît avec une dette à payer à la banque, qui était aussi l’église. Ca n’a jamais disparu. Mais les classiques ont inventé la "valeur travail" et on négligea dans les traités le petit fait que pour échanger la société devait collectivement s’endetter.
La conscience de classe, Marx ne l’a pas inventée, il y a eu des socialistes avant lui. Pour eux, la lutte des classes était un concept utile pour décrire la situation des travailleurs. Aucun n’a prétendu que c’était le seul moyen d’expliquer l’histoire, Marx si. Un marxiste pète un plomb dès qu’il fait face à des phénomènes que la lutte des classes ne permet pas d’expliquer (c’est-à-dire 90% de la vie humaine) alors il passe son temps à les ignorer.
Vingt-cinq ans après la fin de l’URSS, les facs de lettres sont encore hantées d’étudiants cultivant le bouc et les lunettes rondes pour ressembler à Trotsky, et élucubrant dans tous les sens pour faire croire que finalement la vérité se trouve quand même dans Marx. Pour Jean-Marie Harribey, le prix constaté ne suivant pas l’évolution de la valeur des biens selon la théorie marxiste (qui aujourd’hui devrait être quasi nulle), c’est que le prix est une bulle destinée à s’effondrer. On attend depuis un siècle et demi. On a aussi les post-marxistes, qui pensent que les femmes, les homosexuels, les migrants sont une classe exploitée. Ou les marxiens qui croient que la valeur est créée par le "travail vivant" (scoop : ça n’existe pas).
Pitié, fermez le ban. Laissez tomber avec Marx. Trop de bêtises de sa propre plume, de ses épigones, des millions de pages avec presque rien à sauver. Vous allez gaspiller un précieux temps à tourner en rond, comme le font les marxistes depuis toujours.