Thierry Gallier : "Les Mystères de la Joconde" de Léonard de Vinci
19 août 2017 20:50, par parameshcette conférence confirme l’adage qui dit que le diable se cache dans les détails,.
la joconde a été exécutée avec la technique du sfumato, une succession de glacis transparents qui ne parviennent jamais à cacher totalement les repentirs (les changements apporté au dessin originel.
la fameuse goutte de lait n’est qu’un repentir. Léonard a retravaillé plusieurs fois les trois doigts supérieurs de la main droite pour la différencier encore plus de la gauche
(on voit très bien les trois repentirs sur le contour inférieur des trois doigts).
De plus la technique du sfumato provoque une multltude de craquelures qui se superposent, créant des dessins qui sont dû au hasard mais qu’un ésotériste peut très bien s’amuser à interpréter par induction (on peut faire ça très facilement par déduction avec des nuages).
Donc quand on fait une analyse symbolique d’un oeuvre, mieux vaut partir de ce qui est évident plutôt que de pignoler sur les détails
Les évidences :
la joconde est un portrait difforme (double forme) où tout est duel et opposition.
seul le centre du tableau est unique (le croisement des deux diagonales donne très exactement la position du coeur de Mona Lisa (voir la symbolique très particulière du coeur dans la culture du moyen âge et de la renaissance) tout le reste est opposition, les deux yeux sont différents (d’où le regard trouble) les deux demi bouches sont différentes (d’où le sourire énigmatique) les deux formes du visages sont opposées (l’une anguleuse, l’autre ronde) la main gauche est en tension, agrippée à l’accoudoir (matériel), la main droite au dessus est aérienne, sans tension, (esprit). le vêtement est à l’origine rouge et jaune l’opposition entre ces deux couleurs est symboliquement très forte dans toutes les cultures (mâle/femelle esprit/matière soleil /lune etc)
opposition des deux paysages, à gauche sauvage, à droite humanisé (le pont)
deux voies sinueuses, sèche à gauche et humide à droite (chemin/rivière)
le bloc de rochers à gauche est plutôt brut mais son opposé à droite est beaucoup plus finement travaillé.
horizontalement : le tableau est séparé en deux par la balustrade qui marque la limite entre intérieur et extérieur. Mona Lisa étant devant la balustrade et donc à l’intérieur, l’opposition microcosme et macrocosme devient évidente.
la perspective du paysage parfaitement chromatique rouge puis jaune vert et enfin bleu
etc etc
quand on a compris ça on peut alors extrapoler mais pas avant.