Nazi, clichés coloniaux, sexisme : ces moments du Club Dorothée qu’on ne pourrait plus voir
3 septembre 2017 18:52, par grogneuN’en déplaise à tous les rabats-joies et puritanistes moralisateurs, c’était la meilleure emission pour les enfants, surtout grâce aux dessins animés qu’on y diffusait.
Ces derniers encourageaient le courage, l’honneur, l’audace, l’amitié, l’altruisme, le dépassement de soi, la persévérance ... ils étaient aussi très stéréotypés et ... qu’est ce que ça fait du bien.
On est passé de "Princesse Sarah" ou "Candy" pour les filles, et "Dragon Ball" ou "Nicky Larson" pour les garçons (ou la Cité d’Or pour les deux) à ...
"Teletubbies" ou "Bob l’éponge" ou "South Park" pour un public indifférencié après la disparition brutale du Club Dorothée.
... et c’est à ce moment là que je me suis aperçu de l’impact phénoménal des dessins animés sur la jeunesse.
Quand on a vibré héroïquement avec un Capitaine Flamme, Albator, Ikki le phénix, Sangoku, ou Nicky Larson, bizarrement on trouve les daube sus-cités extraordinairement vomitives et on en est vacciné à vie.
Pour les gags et autres délires des animateurs qui se faisaient surtout plaisir, nous gamins on s’en foutait complètement : on ne s’intéressait qu’aux dessins animés, même s’ils nous faisaient rire parfois (souvent). Et c’était bien là le principal.
De l’humour franchouillard sans prise de tête ; mais franchement qui n’a pas été mdr en regardant le clip sur Mathilda May ?
Vive le Club Dorothée,
Aux chiottes la gauchiasserie et son meilleur allié objectif : le libéralisme débridé.