C’est grave.
La question, concernant les élites madrilènes et le gouvernement espagnol, est :
est-ce qu’ils sont benêts et pensent que c’est la bonne solution pour garder l’Espagne unie (sachant que l’Espagne, comme l’Italie ou le Royaume-Uni, c’est une histoire très différente de celle de la France : pas de longue tradition d’un centralisme étatique fédérateur) ;
ou : est-ce qu’ils pactisent avec Soros (façon de parler, ils ne le consultent pas, mais Soros a de toute évidence fait "du bon boulot") pour hâter un morcellement souhaité par leurs maîtres ?
Je ne me prononce pas. Mais j’ai envie de penser que c’est une réaction "épidermique", sans réflexion, la manière dont Madrid a géré le bazar.
Si vous avez été en Espagne, vous serez d’accord qu’affleurent encore beaucoup les clivages gauche/droite hérités de la guerre civile 1936-1939. Et, parallèlement, les Catalans ne sont pas non plus super populaires dans le reste du pays (je vous le dis comme je l’ai ressenti, ça vaut sûrement pas tripette).
Bref. Attendons de voir - mais a priori, gestion calamiteuse de la team Rajoy.