Pour commencer par le petit bout de la lorgnette (quoique) : à qui l’éducation nationale, donc l’état, va t-elle acheter toutes ces tablettes ? A une entreprise française ?
Article intéressant par ailleurs, mais je ne partage pas le point de vue de C. Robin selon lequel « [la mission de] l’École publique (...) était celle de faire accéder l’élève au statut de sujet critique et conscient » et qui me semble encore trop près du baratin gauchisant des pédagogistes responsables de la dégringolade de l’Ecole. Un des problèmes majeurs du modèle actuel n’est pas tant qu’il ne fabrique pas des “sujets critiques et conscients” mais d’abord qu’il tend à évacuer toute forme d’intérêt national, de façon directe (propagande droit de l’hommiste, enseignement de l’histoire catastrophique) ou indirecte (affaiblissement dans les sciences dures que nous risquons de payer, par ex. au niveau de nos ingénieurs, via une dépendance étrangère de plus en plus grande).
L’enseignement, disons de la première moitié du XXeme siècle, dans un contexte différent certes et que je fantasme peut-être, avait à mon avis pour but numéro un de former des citoyens utiles à la nation française. Tant mieux si au passage elle permettait une certaine émancipation, sociale ou intellectuelle, mais surtout elle était nationale et pas anti-nationale ou a-nationale.