Ils peuvent chercher l’immortalité si ils veulent mais que la mort disparaisse et la vie disparaîtra avec puisque ce sont deux faces d’une même pièce.
Pourquoi Harari ne se demande pas plutôt comment mieux vivre le temps à sa disposition au lieu d’enfermer son bonheur dans un à-venir ? Parce que si ce temps-là n’est pas déjà suffisant, en rajouter infiniment n’y changera rien.
Le monde développé n’a jamais été aussi protégé de la mort, mais l’espérance de vie qu’il a gagné est finalement investie à regarder la télévision. Une oscillation entre boulot et hypnose (un avant-goût de la vie de cyborg ?).
Mieux vivre, ou vivre tout court, implique peut-être justement d’accepter l’impermanence du corps et de notre histoire pour se concentrer sur autre chose de plus essentiel.