Alain de Benoist : "L’impopularité de Macron ne peut que croître"
9 octobre 2017 23:26, par Seconde classeIl n’y aura aucune explosion sociale. Quelques défilés des braves, pour l’honneur, avant que Martinez n’aille de nouveau se faire repeigner la moustache à l’Élysée.
Quand on voit que l’Espagne n’a à aucun moment vacillé, même avec 20% officiel de taux de chômage au plus fort de la crise post-2008, on peut se dire que les Macronistes ont le cul au chaud.
Ceci dit je repense souvent aux retraités et fonctionnaires de mon entourage qui ont voté Macron sur des critères on ne peut plus superficiels, et me l’ont accessoirement imposé, ainsi qu’au reste du pays. Bref. Je ne préfère pas développer.
Mélenchon est ornemental car il n’a pas de vraie consistance souverainiste et doit satisfaire la partie de sa base qui est gauchosociétale-antifasciste-noborder ; mais, surtout, il est extrêmement seul : FI s’effondrerait si JLM disparaissait subitement, car elle n’a aucun autre "gros bras" politique ou idéologique. Alexis Corbier est le bras droit de JLM et 5 mn suffisent à le jauger : ça tend vers le zéro.
Et d’ailleurs il n’a qu’une part assez réduite des voix du peuple par rapport au FN (et là, merci à A. De Benoist pour ses chiffres)... Pas de gros mouvements vraiment perturbants à craindre, à mon humble avis.
Pour conclure : la base de Marcon est minime, mais comme il a les médias pour lui (qui font désormais mine de le critiquer - oh, très gentiment - maintenant que la seule passe que l’on attendait de la presstituée a été accomplie), il peut dormir tranquille.
Il est son seul ennemi, en fait.