Renvoyer définitivement l’escogriffe hydrocéphale est un préalable - mais qui ne coule pas nécessairement de source.
Car la seule question est : la prof sera-t-elle soutenue par sa hiérarchie, même avec vidéo à l’appui ?
Si vous aussi côtoyez de près des enseignants du secondaire (et je vous le dis : je ne suis pas prof, ni fonctionnaire), vous aurez compris en trois semaines que le principal, souvent aidé du conseiller d’éducation et de la gestionnaire jouent 9 fois (mettons 8) sur 10 les élèves contre les profs qui ont pourtant à coeur leur métier et l’élevation des enfants qui leur sont confiés. Ceci, simplement pour se faire bien voir de l’Inspecteur d’Académie, qui ne veut pas de problèmes, mais des stats valorisantes à faire remonter au Ministère.
C’est une plaie réelle. Les profs sont pris entre trois feux : les élèves en free style (mais qui sont le coeur du métier et qu’il faut aider du mieux que l’on peut - et il y a encore des élèves "normaux"), les parents déstructurés qui viennent consommer de l’Éducation et chougnent quand on punit leur Enfant-Roi (parents parfois physiquement violents eux aussi), et, le plus important les administratifs complaisants, qui sabotent le travail accompli en salle de classe (avec une juste proportion de pervers et de tordus dans le lot, comme les attirent tous poste à responsabilités).