Le chômage permet-il vraiment de se la couler douce ?
21 octobre 2017 17:55, par Eric LBRCela relève du dilemme solidarité/efficacité. Le problème des allocations chômage c’est que les personnes qui en bénéficient adaptent leur mode de vie au revenus qu’ils touchent.
Par ailleurs, il ne faut pas nier qu’il y a des profiteurs du système.
Des exemples que j’ai connu personnellement :
Mon beau frère n’a jamais réellement travaillé de sa vie. Après son BTS mesure physique il a trouvé un emploi à coté de chez lui assez bien payé. Il a démissionné au bout de quelques mois et depuis enchaîne les petits boulots au noir, les contrats qui lui permettent de toucher le chômage et la chasse aux allocations en tous genres. Il a maintenant 50 ans et depuis 25 ans ca continue encore et encore... Donc double peine pour la société : versement d’allocations en tous genres et travail au noir...
Par ailleurs, j’avais une connaissance, il y a une dizaine d’année, cadre sup dans l’informatique qui a été viré pour incompatibilité d’humeur avec son boss (accord transactionnel) et il a pu bénéficié du chômage pendant presque 2 ans avec un niveau assez proche de son salaire. Son projet : vivre ses envies au maximum et se faire plaisir tant que le chômage le prendrait en charge (propos entendu directement de l’intéressé)...
Moi même en charge de recruter une personne pour un poste où le salaire proposé étatit 1700 Euros brut, celui-ci a été refusé pour une chômeuse de 24 ans sous prétexte qu’elle "gagnait" 1200 euros net au chômage et que la différence n’était pas assez importante pour qu’elle travaille....
Voilà des exemples "réels" qui montrent qu’il y a bien un problème et que cette affaire n’est pas aussi simple qu’il n’y parait. La solidarité est complexe à gérer dans une société car elle peut induire des effets qui sont contraires à l’intérêt de celle-ci car au bout du compte ce sont ls travailleurs qui la financent par leur travail et qui financent donc les abus de certains...
Car comme la sécurité sociale, toutes les charges proportionnelles aux salaires, qu’elles soient salariales ou patronales sont bien un pourcentage pris sur un salaire brut lié au travail et donc de facto financé par le travailleur. Les gens semble avoir perdu du vue cela...