Dans À l’aube du sixième jour (The 6th Day) film de science-fiction américain réalisé par Roger Spottiswoode, sorti en 2000, il y a une "petite amie virtuelle" à disposition, en appartement : il suffit de "l’allumer".
Le film traite par ailleurs du problème du clonage humain, interdit, alors que celui des animaux y est un business lucratif.
Dans Strange Days, film américain réalisé par Kathryn Bigelow, sorti en 1995, à Los Angeles, quelques jours avant l’an 2000, Lenny Nero, un flic déchu reconverti en dealer de clips prohibés, utilisant la technologie SQUID, capable d’enregistrer les flux du cortex cérébral et de les restituer à l’identique, reçoit un blackjack anonyme : l’assassinat en direct d’une de ses amies... (il porte alors une sorte de casque de réalité virtuelle, comme l’illustration en vignette).
La scène est une des plus perturbantes que j’ai vu dans un film de grands studios.
Les 2 ont un peu vieilli, mais ça permet aussi de mieux pouvoir prendre du recul, lorsqu’on ne les considère pas comme de simples divertissements, parce qu’au-delà de certains poncifs narratifs, ils posent de drôles de questions.