Ce n’est pas d’aujourd’hui que la Suisse est un esclave zélé de l’oligarchie financière.
Sa situation centrale dans l’Europe, entourée d’une kyrielle d’états (principautés, duchés ...) catholiques ou protestants, souvent en guerre entre eux, lui a permis -grâce au concept de neutralité- de servir de coffre fort, durablement inviolable, pour toutes les transactions discrètes entre ces pays.
L’intérêt primordial du coffre fort suisse est que l’or des transactions n’a plus à voyager sur les routes du pays X au pays Y. L’or restait dans la même banque et passait du coffre X au coffre Y, ou au pire passait de la banque-1 (coffre X) à la banque-2 (coffre Y) située par un fait exprès, de l’autre coté de la rue.
D’où l’intérêt de l’Oligarchie de préserver la Suisse non seulement de toute guerre, mais aussi de toute toute révolution, toute crise, tout attentat, tout débordement.
Thémistoclès