Libéralisme, gaullisme, FN, Macron : Buisson prend des gants pour dire la même chose que Soral
21 novembre 2017 11:31, par Francois DesvignesIl préconise une droite anti mondialiste anti musulmane.
Il dit que les classes populaires et les classes conservatrices doivent faire leur jonction sur ce glacis national-laique, comme elles l’ont fait avec succès en 2007.
Mais il n’existe plus de classe populaires ni de classe possédante parce que la première ouvrière et la seconde bourgeoise sont mortes avec leur outil l’industrie.
Il n’y a pas d’insiders et d’outsiders, parce que les insiders sont trop peu nombreux pour constituer une base électorale et les outsiders trop éparpillés pour constituer une force politique.
Il n’y a plus qu’une dialectique de conflit entre ceux qui tiennent l’argent et ceux qui tiennent la terre ou les territoires.
C’est la même dialectique que celle que connut Rome au bas Empire entre les possédants de tout l’or de l’Empire et de l’Etat et les possédants ou résidents des terres de l’Empire : ceux qui étaient à eux seuls Rome et ceux qui étaient latins.
Nous ne sommes pas encore assez ruinés et donc les insiders encore assez riches pour mesurer cette opposition, entre la concentration du capital d’accaparement et la fédération des terres en défense.
Mais nous sommes déjà assez ruinés et spoliés par le capitalisme d’accaparement pour comprendre que nos outils représentatifs de notre capitalisme de production comme lui ont vécu : urnes, parlement, et république.
L’élection de mai qui n’en était déjà plus une était la dernière.
La prochaine sera une farce encore plus grossière.
Quittons Rome.
Ses intérêts sont contraires aux nôtres.
Et la plèbe va la brûler.
En effet, avant de nous spolier,
pour nous spolier, elle a menti aux pauvres qu’elle a fait venir pour nous ruiner et nous dissoudre.
Elle leur a dit qu’en venant à Rome, ils seront romains.
Leur spoliations d’accaparement et le financement de la plèbe a fait de nous les anciens Romains prospères, des nouveaux latins ruinés.
Pour autant, les pauvres de la plèbe ne sont devenus ni romains, ni riches comme promis.
Au contraire, l’exode des Romains vers le latinium aggrave la pauvreté de la plèbe qui, le ventre vide, demandera des comptes à ceux qui les ont fait venir pour se jouer d’eux.
Alors Rome brûlera, comme elle a brûlé.
Pour les mêmes causes avec les mêmes effets : quand on abandonne le travail pour la spéculation, la réponse à cette injustice est la naissance de la féodalité.