Le malaise de la société française face aux liaisons entre enseignants et élèves
28 novembre 2017 07:59, par amour courtois
Supposons que ce jeune professeur soit amoureux fou de la jeunette. Il pouvait lui dire, comme dans l’ancien temps : attends ta majorité. Nous attendrons ensemble.
J’ai un arrière-grand-père qui a attendu la fin de la guerre de 14 pour se marier (tard). S’il mourait dans les tranchées ? Pas la peine de faire une veuve, s’est-il dit.
Les gens s’attendaient, voilà.
Bien sûr, la jeunette aurait probablement changé d’avis d’ici ses 18 ans, ce qui aurait bien prouvé son absence de maturité. Ou le jeune et séduisant professeur aurait mûri de son côté et décidé d’aimer quelqu’un de son niveau.
Si en revanche, sans que flanche leur amour secret et platonique, ils franchissaient le cap des 18 ans de la jeunette, ce pouvait devenir un vrai amour courtois, avec épreuves, graal, idéal, beauté. Un amour durable, peut-être éternel. On n’en fait plus des amours comme ça, il faut les remettre en vogue.