Aude de Kerros – L’art contemporain ou l’absence d’art
7 décembre 2017 11:54, par pepapig3. Elle devrait alors annoncer son acception du « contemporain » comme « genre » (ok), et le définir comme cette seule partie qui crête, visible par ses coups d’éclats, provoc, subventionné ou spéculatif, dont raffolent les media (c’est un peu fait pour ça).
C’est uniquement de ça dont parle Lepage/ Mermet ‘à la fiac’.
(drôle comme ils procèdent en artistes post duchampien (c’est le contexte qui fait l’oeuvre) / là c’est le media, la description de l’oeuvre, qui fait procès. En décrivant qqch posé par terre ds le contexte et le ton de l’émission, « c’est » de la merde. Nécessairement. Je peux décrire ainsi « le mec a posé une asperge au bord d’une table et il l’a peinte » pour moquer un Manet sublime, sur lequel il y a presque rien.
enfin le « vrai » art selon Mme : S’il n’est pas dans les réseaux de l’art c., il faut reconnaitre que toute activité a son réseau, donc son public. A raison de souligner qu’il faut alors oeuvrer en dehors, mais il est vain de critiquer un système dont on refuse les codes… On ne peut vouloir être dedans et dehors.
Plein de galerie, foires, manifestations, sont dédiés au dessin ou peinture décorative, à des formes plus traditionnelles…
Maintenant, faites un tour dans ces foires et salons, à bastille, au champ de mars ou ailleurs. Ce n’est pas le niveau du Salon des refusés, ou son équivalent contemporain, loin de là … Vous verrez des étales de « faiseurs », peintures à la chaîne de marines au couteau, de tableaux reliefs en cd, de portraits en circuit imprimé … Maitrises d’UNE technique, parfois spectaculaire, surement agréable pour celui qui fait et celui qui achète, mais dénuée de pensée.
On peut tjrs essayer de peindre comme Rembrandt aujourd’hui et il y aura des acheteurs. Mais est-ce que ça parlera de notre monde et nous fera réfléchir sur lui ? On a l’art de notre époque, qui lui ressemble. Sa particularité est l’impératif de singularité, d’où se dégage quelques tendances (citation, tas, formes moles ou jonchées par terre…). Ce qui d’ailleurs est en train de changer : la dèche se généralisant, le marché se « contractant », la tendance est au retour du tableau déco, au fait main rassurant, vous verrez.