Les huiles essentielles contre-attaquent
7 décembre 2017 21:52, par HentyVous voulez passer de médicaments modernes qui isolent les molécules une par une par mode d’action, et qui ciblent d’avantage les maladies, pour revenir à des cocktails dont ne peut pas prévoir l’effet global.
On utilisait pas les plantes comme ça avant il me semble, mais plutôt en infusion ou en application cutané de brou. Les plantes sont très puissantes déjà sans distillation, et il est très risqué d’en utiliser trop. Les risques évoqués dans l’article sont en fait presque systématiques du fait de la concentration. Il est par ailleurs étrange que vous préfériez l’usage des HE qui sont à la fois antifongiques, antibio, antiviraux, antitout quoi, allergisantes, et neurotoxiques pour certaines, et que vous dénigriez l’usage d’antibiotiques plus ciblés, qui proviennent aussi de plantes, bactéries, champignons, etc, et sans effets secondaires notables.
L’homéopatie n’a aucune base philosophique ou scientifique... Il y a en fait dans une bouffé d’air frais, plus de principe actif que dans le morceau de sucre vendu en pharmacie. C’est une arnaque.
La distillation d’essences de plantes est une pratique très complexe qui demande, comme pour les alambics pour les alcools, de récupérer les distillats à des températures précises pour ne pas avoir n’importe quoi à la sortie, et ce d’autant plus que la plante est aromatique. Les HE commerciales ne proviennent pas en général de plantes médicinales, mais de plantes connues qui se vendent bien, et qui sentent fort (beaucoup d’essence). Mais ce ne sont pas forcément des plantes nobles efficaces.
Merci pour les mises en gardes et notions de chimies, mais ça parait pas encore au point...