En prônant l’uniforme à l’école, Blanquer continue à énerver la gauche
14 décembre 2017 18:32, par CookiePour avoir bénéficié d’un parcours scolaire en Angleterre puis en France je trouve que l’uniforme est quelque chose de formidable et je suis toujours étonné de son absence dans un pays où sont encensées les valeurs d’égalité et de fraternité.
L’uniforme lisse les différences sociales, en Angleterre j’étais dans une école privée à laquelle je n’aurais pu accéder si mon père ne bénéficiait pas d’avantages relatives à son statut d’expatrié. Sans l’uniforme, les différences auraient sauté aux yeux. Or, j’étais toujours le mieux habillé puisque justement ma mère était fière de me voir dans un uniforme bien repassé - la dignité du pauvre. En France, j’ai été moqué par une bande de salopes avec chacune son Longchamp au poignet. Mme Hachemi nage en plein délire quand elle parle de la marque de la trousse, tout le monde s’en fiche ; quant aux portables c’est vrai, mais beaucoup de parents n’achètent pas de portables chers pour leurs enfants avant l’université, et puis il y a toujours une rotation avec des portables jetables puisque les jeunes peu soigneux finissent souvent par péter leurs écrans.
L’uniforme est effectivement porteur d’une identité. Il ne s’agit pas d’une allégeance aveugle à l’école, il s’agit d’une part d’un sentiment de participation et d’une responsabilité dans la rue d’autre part, puisque l’on est facilement identifiables, dans la rue, dans les commerces, dans les transports etc. Il y a effectivement un côté discipline tout à fait sain, mais j’ajouterais - et c’est à mon avis crucial - que cette discipline bienveillante sert surtout à ventiler le côté anticonformiste et rebelle (ainsi que la tension sexuelle) propre aux adolescents, puisqu’il s’agit d’une grande source d’amusement à cet âge là pour les filles de jouer avec les règles pour se distinguer subtilement des autres - un bouton défait par ci, une manucure française par là... Un peu, je dirais, comme les foulards des iraniennes ! Certes un peu trop maquillées à mon goût, on voit bien qu’elles ne sont pas opprimées par ce fameux foulard, mais qu’elles s’en servent comme objet de séduction en testant ses limites et en insinuant des subtilités dans son port - tout un art ! L’excitation est contextuelle et il est bien connu que l’on sera davantage excité à la vue d’une collègue en devinant la naissance de ses seins quand elle se penche au-dessus d’un bureau que si on la rencontrait au hasard à la piscine. Malheureusement les décideurs n’ont pas le sens de la nuance - cf. les féministes !