Johnny, comme Eddy Mitchell aime l’image de l’Amérique, pas l’Amérique elle même.
À la fin des années 50, ce n’était pas drôle avant l’arrivée du rock’n’roll.
C’était des chanteurs mièvres, une bien pensance pire encore qu’aujourd’hui, Léon zitrone et Guy Lux superstars !
Johnny à secoué tout cela, sur le modèle d’Elvis Presley, musique violente, bon petit gars timide dans sa communication.
Et contrairement à Presley, qui a disparu très tôt, Johnny à pu vieillir et devenir presque intemporel, étant toujours une superstar à l’âge où d’autres sont en maison de retraite.
Un type bien qui a chanté très humblement pour commémorer les attentats, quand d’autres montraient leur belle indignation.
Qui a chanté seul, six mois avant sa mort, dans une école maternelle, on le sait uniquement parce que la maîtresse a filmé la scène avec son téléphone portable.
Avec Eddy, c’est le seul qui a réussi à faire du rock’n’roll français sans être ridicule.
C’est aussi un des seuls qui a réellement une voix, qui n’a pas besoin de chanter comme un castrat pour avoir la note juste.
C’est beau un vieux rocker...