Ses provocations sont savoureuses :
« Si vous cherchez la vérité, je vous conseille de devenir philosophe : vous aurez une vie intéressante. »
« Qui paiera votre billet pour accéder aux ruines ? »
Il met le doigt sur un clivage très difficile à identifier :
Il y en a qui assument la décision collective de marcher dans une direction et d’en assumer le bénéfice structurant et limitant par définition...
Alors que les autres pensent que la vérité est une convention collective décrétée par le rapport de force qu’on appelle "liberté" (hélas, ce n’est ni le nom adéquat, ni comme ça qu’ils se positionnent dans le discours, c’est pour ça que leurs adversaires sont si facile à identifier et à traiter de "facho"...)
Mais il rappelle néanmoins, et c’est très sage de sa part, qu’à titre individuel, le philosophe peut s’affranchir de certaines illusions et ne pas tomber dans les travers d’un pur déterminisme imposer par le poids du collectif, qualité et quantité étant contraire par définition, on ne peut pas spéculer sur un monde de philosophe, car si tel était le cas, il n’y aurait rien à en dire... (bref, ça n’a pas de sens...)