La SNCF est-elle responsable de l’accident de Millas ?
26 décembre 2017 15:21, par thèsesHypothèses relevées à la lecture des commentaires et de l’article :
1. La thèse du ferrailleur : ses fournisseurs ont volé des batteries ou du métal, déglinguant le système, et la barrière n’a pas fonctioné.
2. La thèse de la vétusté associée à la démagogie : le train à un euro n’est pas entretenu ; du reste l’entretien des voies relève de la responsabilité du gouvernement français (vous et moi finançons, et c’est ingrat, ne rapporte pas) alors que le train lui-même appartient à des sociétés privées (super, il y a des bénéfices).
3. La thèse électrique : problèmes sur toutes les lignes, faute d’électricité suffisante.
4. La thèse de la barrière forcée par une conductrice endormie (elle prenait des psychotropes pour contrer la dépression, dit-on).
5. La thèse des deux barrières, l’une ouverte, l’autre fermée, qui rejoint la thèse du ferrailleur.
6. La thèse de la conductrice (tiens, les inclusiffs ne disent pas "la chauffeuse") peu prudente, qui ne vérifie pas à droite et à gauche l’arrivée d’un train avant de s’engager sur les voies. Cette conductrice pourrait avoir été embauchée par faveur plutôt que sur ses compétences. J’ajouterai que les compagnies d’autocars et de camions ont des budgets serrés, d’énormes contraintes, et paient les salariés le moins possible.
7. La thèse du garde-barrière absent. S’il était là comme jadis, rien ne serait arrivé. Cette thèse remet en question le tout-électronique et tout-électrique. Un robot ne vaut pas un être humain multi-tâches (sauf si ce dernier n’est pas compétent).