Lorsque le juridique prend le pas sur l’executif, et donc lorsque le règlement paralyse la politique, ce n’est pas la fin de la politique mais le début de la dictature
Et donc la fin prochaine du régime.
La politique ne meurt jamais, non plus que son expression en actes, l’executif.
Si l’ Impérium (le droit de gouverner) se sépare de la potestas ( le pouvoir de gouverner) c’est-à- dire chaque fois que ceux qui ont la réalité du pouvoir sont des imposteurs, et ceux qui ont la légitimité du pouvoir n’en ont que le nom, cette circonstance signe la fin du régime.
Par exemple, l’U.E. répond à cette définition.
Mais pas de la politique qui renait aussitôt avec réunis sur la même tête ses attributs, le droit et donc le pouvoir de gouverner.
Oui, le régime se meurt.
Il faut dire aussi : ça faisait longtemps qu’on attendait !