9 janvier 2015 : Amedy Coulibaly avait bien les mains attachées... Fake ou pas fake ?
10 janvier 2018 23:00, par Jacques CandideIl y plusieurs paramètres qu’il faut prendre en compte et ne pas se contenter simplement des images. Déjà, qui décide d’autoriser l’assaut ? Le patron du Raid ou les responsables politiques ? Compte tenu de la sensibilité de l’affaire, la décision revient obligatoirement au président de la République qui ne jouera pas l’affaire sur un coup de dé. Or donner l’assaut de façon improvisée c’est prendre le risque quasi certain de la mort d’otages. Face à la situation, le Raid avait 3 options ; 1° négocier tant que le terroriste ne tue pas d’otage (c’est la règle). 2° donner l’assaut, si et seulement si, le terroriste tue méthodiquement les otages et dans ce cas c’est le temps d’intervention qui déterminera le nombre d’otages qui resteront en vie. 3° donner l’assaut sur ordre, alors que l’urgence ne le nécessite pas. Dans ce cas, il faut d’énormes garanties pour que l’opération réussisse sans tuer un seul otage. Or, ce que l’on constate, c’est que le volet métallique met 12 secondes à s’ouvrir avant que le Raid ouvre le feu immédiatement. Ce qui veut dire qu’ils avaient une situation tactique claire sinon, j’imagine si Coulibaly s’était dissimulé derrière les otages ou qu’il ait fallu le chercher ? Et 12 secondes, ça lui aurait laissé le temps de tuer combien d’otages ? Ici, Coulibaly était bien placé et visiblement n’a pas ouvert le feu, ni sur les otages, ni sur le policiers. Les impacts dans la vitrine étant ceux des tirs des policiers et non ceux provenant éventuellement de Coulibaly qui tient une arme de type Kalachnikov. Même avec les protections balistiques, les policiers auraient du accuser les coups vu la puissance de la munition avec des impacts à hauteur d’homme. Et là rien ; comme au cinéma !
Tout cela montre à l’évidence, que pour le Raid, la situation était claire dès le départ. Donc mains liées ou pas, c’est difficile à déterminer de façon affirmative, mais analysée sous un angle plus large, le déroulement de l’affaire n’est pas clair est semble visiblement cousu de fil blanc ; mains attachées ou pas !