Voler pour manger et tuer pour de l’argent, c’est la leçon du libéralisme
13 janvier 2018 00:47, par In illo temporeLe revenu universel, s’il arrive jamais, ne sera qu’une obole pour calmer le peuple miséreux pour faire tourner à bas régime la société chômiste de consommation et préserver les esclavagistes. Du servage sans labeur, tandis que les goinfres au sommet de la pyramide envoient les coups de fouet.
J’accepterai son principe le jour où Benoît Hamon se retirera de la politique en bon camarade pour vivre du revenu universel.
Le travail, c’est la dignité. Cotiser, c’est la dignité. Le bénévolat aussi, qui fait "travailler" et "cotiser" en nature, sans rien demander à quiconque (mais ne donne pas de pain).
Le revenu universel ne sera digne que quand l’humanité disposera d’une énergie libre et inépuisable, couplée à la faculté de transmuter tout atome ou molécule en n’importe quoi d’autre, comme le rếvaient les alchimistes. Mais alors l’argent, le p...tain d’argent, sera devenu mort et inutile ; et les banquiers ? Des quidams.
En attendant, la lutte des pauvres contre leurs oppresseurs, entamée en vain depuis le néolithique, continue.
La justice a toujours baisé les voleurs de bouffe et ce, depuis le Moyen Åge, quand elle fermait les yeux sur ... un Cahuzac, pour prendre un exemple récent ?
Il s’agit de faire un exemple sur des cas si faciles à juger, et à ce sujet, nos fameuses, nos magnifiques Lumières ont été impuissantes.