Coïncidence, je viens de finir une briographie sur Reinhard Heydrich (Heydrich : L’homme clé du IIIe Reich d’Édouard Calic).
Le Troisième Reich a eu son lot de dirigeants crétins et abrutis (la grosse starlette Göring, le demi-fou Himmler, le lèche Bormann). Mais pour les briographes objectifs, Heydrich, c’était apparement autre chose. Il semble que ce Monsieur avait des capacités peu communes en tant qu’organisateur et une volonté inébranlable.
Des rumeurs de l’époque font même état d’une succession (en toute discrétion) directe au Führer… Mais ce n’était que des rumeurs.
En cette période de renaissance du 3ème Reich (je déconne), il est logique que le “cinéma” nous gratifie d’une fiction sur ce personnage. Quoi qu’il en soit, il est toujours plus instructif de se documenter sur un personnage réel plutôt que de le voir interprété par un acteur peu crédible. C’est ce que la bande annonce nous laisse entrevoir.
Pour conclure, en cette époque d’effondrement et de violence culturo-économico-sociale, on peut laisser loin derrière l’Allemagne nazie (qu’y a-t-il de courageux à dénoncer les morts) alors qu’il y a tant à combattre de nos jours (le monde actuel symbolisé par les propos “attaliens”).