En 1968, Fernandel a encore le droit de chanter "Ce garçon, on dit qu’il en est"
15 janvier 2018 14:42, par Caro
"Ce garçon, on dit qu’il en est". Personnellement, cette chanson m’évoque une sorte de temps révolu (que je n’ai pas connu, si ce n’est par le récit de mes parents et grands-parents)... Un temps béni où on pouvait se moquer gentiment. Dire d’un homo ’qu’il en est". Qui peut penser sincèrement que dans la bouche de Fernandel, c’était un appel à la haine ? Au rejet de l’autre ? Dans cette époque où il est de bon ton d’être gay-friendly, bizarrement, on dirait que ça reste une sorte de tabou de l’évoquer. Le mot pédé, qui ne fait, selon moi, que définir une sexualité, est devenu une insulte. Allez comprendre...