La journée d’un journaliste (du Monde) en 1967
20 janvier 2018 22:29, par Ose irisÀ l’époque ils s’emmerdaient à aligner les caractères de plomb (de fonte ?) sur les rails (?), enfin dans le cadre, pour faire une seule page... Travail titanesque ! Le tout à l’envers, pour que çà soit imprimé à l’endroit !
Aujourd’hui tout est géré par l’intermédiaire numérique pré-programmé ! Une seule épreuve (BAT ?) suffit pour simple vérification.
L’électronique a permis la simplification des tâches donc de libérer du temps, mais pas du temps libre : pour traiter toujours plus d’informations ! Jusqu’à aujourd’hui où les articles tombent directement sous notre nez via l’écran personnel.
Une fulgurance technologique qui a emporté avec elle la cadence soutenue des anciens mais qui dominaient encore l’outil. Aujourd’hui c’est le contraire, l’accélération du temps est cette illusion qui trahit notre soumission à la machine : l’info est secondaire, seule compte sa quantité, la saisie semi-automatique est là pour abréger nos doutes, le temps presse !
Mais cette diffusion instantanée a comme corollaire une liberté de s’exprimer, quoiqu’on en dise, qui n’est plus entravée par le moyen matériel. Nous n’avons plus besoin du journal Le Monde : nous sommes le monde, et ils ne peuvent pas nous retirer cette technologie qu’eux-mêmes utilisent pour nous abreuver de leur propagande !
La censure sera comme la loi Hadopi : un fiasco !
Allez Macron, droit devant !