Pour son intervention dans l’affaire Daval, le bonnet d’âne revient à Marlène Schiappa
2 février 2018 10:24, par goybandAffaire ultra médiatisée à mettre en perspective avec celle de Lelandais.
Dans cette dernière, les fuites ont dégouliné très tôt, Jaku a été obligé de faire son show sur BFM et puis plus rien ou presque, en tous les cas à part un laconique "Lelandais a réponse à tout" et des interrogations quant à son possible statut de serial, pas grand-chose à se mettre sous la dent.
Sur l’autre affaire, c’est l’inverse, c’est parti doucement avec un flou médiatique consubstantiel à un manque de retour sur l’enquête, puis cascades de fuite sur les aveux du mari en interrogatoire sous méthodologie canadienne, révélations qui n’est plus une surprise en république de tribunaux médiatiques, plus quant à révéler la teneur des insultes par SMS et la bagarre meurtrière, bref le prétendu mobile serait déjà connu, avec l’avocat de la défense déjà dans les cordes avec un présumé coupable sur les bras.
Effectivement, la procureur de la République a des raisons de vouloir remettre l’église au milieu du village, car on ne peut pas s’empêcher de penser que le système politico-judiciaire joue pleinement son rôle dans deux faits divers distinctes, plus empressé de démontrer que le patriarcat est violent avec les femmes, ce qui rejoint le hype téléguidé du hashtag "balance ton porc", que de s’inquiéter de la pédophilie rampante et galopante sous forme de réseaux et dans l’hexagone.
Le décalage dans le temps des fuites et dans les deux affaires, est aussi à analyser à l’aune de cette hiérarchisation des intérêts du moment, concourant à la manipulation des foules et plus grave, à l’instrumentalisation du juridique.