Expédition mortelle en Himalaya : la survivante Élisabeth Revol en colère contre les Pakistanais
9 février 2018 00:20, par Greg
Nanga Parbat. Le sommet qui rappelle ce film, Sept Ans au Thibet. Film très anti-chinois qui fait plaisir aux bobos. Bobos tibétolâtres que Soral critiquait déjà dans ses abécédaires. Mais le film nous montre la valeur que l’alpiniste autrichien (Brad Pitt dans le film) a oubliée et retrouve au contact de la spiritualité et des paysans tibétains : l’humilité.
Regardez aussi Himalaya l’enfance d’un chef : les caravaniers du Bouthan ne font pas mumuse, ils gravissent les cols pour aller vendre du sel et survivre. Pas d’hélicos quand ils dévissent.
Ce qui est dégoûtant c’est le capital, l’appât du gain qui motive les pakis à sortir l’hélico pour 40 000 dols, et le matérialisme occidental bobo qui au lieu de trouver la mort belle (la fée du Nanga) au toit du monde, ne se raccroche plus qu’à la technologie pour y échapper. L’alpinisme a perdu sa noblesse (sir Edmund Hillary était un noble, qui n’aurait jamais pleurniché pour un hélico), et le capital a noyé les frissons Sacrés de la marche initiatique dans les eaux glacées de l’égoisme bourgeois.