Ce que contient vraiment l’enquête de l’Ebdo sur Nicolas Hulot
9 février 2018 21:24, par listenerHulot est gêné car il n’osera jamais agir en dénonciation calomnieuse, ce qu’un homme moins célèbre que lui et pas ministre pourrait faire. D’autre part, la victime peut parfaitement agir contre lui maintenant sereinement avec la certitude que son affaire sera examinée au fond, au moins au civil. Pourquoi ?
Parce que cela signifierait que Hulot ministre "de la République et de la Démocratie", comme dirait Valls, s’abrite derrière la prescription et qu’il la soulève ! Ah ! Ah ! Vous voyez là l’homme qui a toujours le mot "honneur" et "vérité" à la bouche qui s’abrite derrière la prescription des faits ! Pas beau.
Il n’en a d’ailleurs comme ministre pas le droit ! Les fins juristes savent bien que la prescription d’une part ne fait pas disparaître les faits ou, comme l’amnistie, ne les faits pas oublier, mais que cette prescription doit être soulevée par l’auteur des faits et qu’elle n’est pas spontanée. Or si l’auteur des faits est un homme d’honneur (et un ministre est un homme d’honneur tenu à des obligations déontologiques) amant de la vérité, il ne doit pas à l’instar des avocats pour qui cela constitue une faute grave, soulever la prescription.
Donc un procès civil peut parfaitement avoir lieu. Hulot comme ministre n’aura pas le droit de soulever la prescription. Les faits seront examinés et il pourra ainsi laver son "honneur".
Voilà pourquoi M. Hulot ne sait pas quoi faire et n’agira pas en dénonciation calomnieuse. "Il n’y a rien !", il n’y a rien !" Hé bien on verra.