La France abandonne ses pauvres pour de fausses victimes
11 février 2018 15:36, par Moira ForestNon seulement, les pauvres de ce pays sont oubliés, le manque d’argent les poussent parfois au pire comme c’est souvent le cas des agriculteurs mais on déconstruit jour après jour nos repères issus de notre histoire et de notre culture. Un exemple ? A Pôle Emploi et tout ce qui concerne l’orientation des chômeurs, on nous parle avec un sabir anglo-saxon et un langage mielleux issu du "coaching", les intitulés des métiers recherchés sont parfois incompréhensibles car on utilise un langage encore inconnu il y a vingt ans et que les métiers changent. Ensuite, dans les associations, les entreprises, voire l’école, les mêmes techniques oratoires sont utilisées, on nous propose de faire du yoga ou de louer telle ou telle "journée mondiale" de ceci ou cela. Cela accentue l’isolement culturel des gens français depuis des générations mais aussi immigrés bien acclimatés à notre pays. Cela parait un détail, mais il y a quelque chose d’intimidant et d’exaspérant dans ce gloubi-goulba pseudo spirituel alors qu’il y a peu, les Français se divisaient en gros en deux parties : les Catholiques et les Athées ou agnostiques, et tous partageaient, le même fond culturel commun. J’ai l’impression de vivre en terre étrangère parfois et ce ne sont pas les immigrés la cause, en ce qui me concerne tout du moins.
A côté des comptes en banques vides et du harcèlement administratif, cela parait un détail mais le tout donne l’impression d’avoir le sol qui se dérobe sous nos pieds. Pour autant, je ne suis pas dépressive et complètement désespérée. J’ai la chance d’avoir une famille unie et d’avoir le message de Jésus Christ en ligne de mire.
Néanmoins, la situation est très grave. Face au démantèlement de notre nation, nous sommes tous comme des lapins éblouis par les phares d’une voiture. On ne sait pas toujours comment réagir, je ne le sais pas non plus sinon qu’il faut garder sa dignité, lire, s’informer, (comme chez vous par exemple), vivre sainement, le chômage et l’inactivité ne doit pas nous faire sombrer dans des rythmes de vie détraqués surtout pour nos enfants et prier Dieu que l’on trouve une solution.