Quoi qu’on puisse en penser et sur un plan théorique, la réduction de la vitesse a une influence statistique sur la mortalité des accidents, c’est un principe physique lié à l’énergie cinétique.
Le nombre d’accidents, lui, ne dépend pas uniquement de la vitesse, il y a d’autres facteurs objectifs, l’état du véhicule, la santé du conducteur, la météo, l’état de la route, le trafic routier, j’en oublie certainement.
Je ne connais pas les chiffres de la mortalité et depuis que l’état a déclaré la guerre à la vitesse, il se peut qu’ils ne soient pas meilleurs qu’avant, auquel cas il faudra se pencher sérieusement sur les facteurs quant à expliquer pourquoi et dans un contexte d’énergie cinétique plus faible à nombre d’accidents peu ou prou constant.
Quoi qu’il en soit, il est bien plus facile de développer des contre mesures électroniques à la vitesse que de surveiller tous les automobilistes (drogue, alcool, médicaments, numérique de loisir en conduisant) et donc, par conséquent, plus aisé de créer un business étatique autour de sa répression tarifée.
Néanmoins et en dehors de cette hypocrisie, je pense que cette répression ciblée ne fait que préparer les mentalités au futur, à savoir des véhicules autonomes et économes pour lesquels le conducteur cèdera le pas au passager n’ayant pas d’autres préoccupations que d’être connecté à l’extérieur, se moquant éperdument des notions de vitesse pourvu qu’il puisse être proactif durant son trajet.
Pour faire simple, éradiquer cette notion de plaisir de conduire si chère aux Allemands pour quelque chose de plus égalitaire sur le plan dynamique et sous couvert écologique.